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                           La classe de 3ème F travaille en ce moment et ce, depuis le mois de                            septembre, sur une nouvelle unique. Tandis qu'en SVT, les élèves                                  analysent les indices ; ils viennent en français mettre par écrit ce                                 qu’ils ont découvert… Et nous voilà avec une nouvelle policière en

                                         cours d’élaboration, qui saura vous offrir du suspens et des                                         rebondissements.

 

Plongez au cœur de cette enquête : chaque semaine, un nouvel épisode sera publié sur le site du journal !

 

Un homme, nommé Vincent, est retrouvé assassiné dans son salon. Arriverez-vous à trouver le meurtrier avant que celui-ci ne prenne fuite ?

 

Voici le début de la nouvelle… Bonne lecture !

 

J’entrai dans l’appartement. Réveillé à l’aube un samedi matin, mon humeur était des plus maussades et mon épuisement des plus grands. Ce que je vis en entrant fit disparaître toute marque de fatigue et me lança d’emblée dans mon travail. Le corps était étalé de tout son long entre le canapé et la baie vitrée. De nombreuses taches de sang maculaient le sol tout autour du cadavre…

La femme de ménage était entrée le matin-même dans l’appartement. Il était neuf heures quand elle glissa les clés dans la serrure pour faire l’entretien hebdomadaire de l’appartement. Elle avait à peine fait quelques pas qu’elle avait découvert le corps étendu à même le sol, pâle et sans vie. Elle avait alors hurlé et s’était réfugiée dans le hall sans savoir quoi faire et resta paralysée de stupeur pendant de longues minutes. Ce n’est qu’après avoir retrouvé ses esprits qu’elle se décida à appeler les pompiers.

Se succédèrent alors les pompiers, la police du quartier et les membres de notre équipe. La police scientifique avait en effet vite été alertée vu la teneur de l’affaire. On lui demanda de rester à disposition pour raconter ce qu’elle avait précisément vu ou entendu. Celle-ci peinait à répondre à nos questions, terrorisée.

Pendant ce temps, chacun était affairé : mes collègues délimitaient la scène de crime, certains commençaient à relever les indices tandis que d’autres éloignaient les curieux que tout ce remue-ménage avait tiré de leur sommeil. Le médecin légiste quant à lui observait le corps afin de répondre à nos questions sur la date probable du crime et le mode opératoire.

On avait l’impression que tout avait été très rapide et que le meurtrier s’était enfui sans se soucier de l’état dans lequel il laissait la pièce : un stylo décapuchonné traînait au sol ; deux verres vides, dont l’un laissait visibles des traces de rouge à lèvres, se trouvaient sur la table basse du salon ainsi qu’un document permettant à la victime, un prénommé Vincent, de revendre ses parts de l’entreprise familiale. Le corps gisait près du canapé depuis quelques heures – dans la nuit très certainement- et avait été tué par une arme tranchante. « L’autopsie nous confirmera cela », avait affirmé le médecin.

J’observai tout cela à l’écart afin d’avoir le recul nécessaire. Je m’approchai du canapé et c’est alors que je découvris un nouvel élément : un morceau de papier déchiré sur lequel était inscrit « oreill- » était coincé entre deux coussins du canapé. A la minute-même où je m’emparai de ce papier, le médecin nous appela. Il avait vu des cheveux roux de longueur différente sur le pull de la victime et se doutait que cela pourrait nous intéresser. Philippe s’approcha alors avec des sacs stérilisés en quête de nouveaux indices.

 

 

La nouvelle policière réalisée par la 3ème F

 « Le crime n'est jamais parfait »

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