@linéix
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Par toutatix, ils sont fous ces collégiens...
De nombreuses espèces, comme le vison d’Europe, sont en danger à cause des effets néfastes des activités humaines sur la Terre. Afin de protéger l’environnement la biodiversité se développe petit à petit.
Le vison d’Europe est actuellement l'un des mammifères les plus menacés en France.
Il reste maintenant moins de 250 représentants...
Le vison d’Europe (mustela lutreola) est un petit mammifère carnivore, faisant partie de la famille des Mustélidés.
Il a un corps long et fin avec de courtes pattes. Il a une queue cylindrique assez longue. Il mesure entre 30 et 40 cm auxquels il faut ajouter 15 à 25 cm de queue, pour un poids de 1 kg maximum pour les mâles et 600 g pour les femelles.
Sa tête est un peu aplatie. Il possède une bonne dentition notamment des canines pointues et il a de petites oreilles.
Il vit dans les petites rivières, les marais et les ruisseaux où il se nourrit de petits mammifères, de poissons et d'amphibiens.
Historiquement, le vison d’Europe s’étendait comme son nom l’indique sur presque tout le continent, de la France à la Russie. En 2014, la population restante est disséminée sur seulement deux zones : de la côte atlantique sud de la France au nord-ouest de l’Espagne et de la mer Baltique à la mer Noire.
70% de l’effectif total du vison d’Europe a disparu ces 30 dernières années.
Les études qui ont été réalisées permettent de penser que la diminution du Vison d'Europe est due à plusieurs facteurs agissant ensemble.
Quatre causes principales de déclin sont généralement évoquées :
- La destruction des habitats.
- Les destructions directes (le piégeage, la mortalité routière, les campagnes d'empoisonnement.)
- L’introduction de son cousin américain.
- L'action d'agents pathogènes
Face à l'urgence de la situation, le Ministère
de l'Ecologie et du Développement Durable a mis en place un Plan National de Restauration de l'espèce. Son ambition est dans un premier temps de stopper le déclin du Vison d'Europe, mais aussi dans un deuxième temps, de permettre la recolonisation d'au moins une partie des territoires perdus par l'espèce ces dernières années.
Cloé et Clémentine